Tribulation d'un garde ou l'histoire d'adoubements... Déclinez votre identité !

**Agnès** Ven 2 Oct - 10:53

Déambulant dans les couloirs du domaine, l’intendante tentait de se remémorer toutes les choses à faire pour la journée. Elle les avait pourtant répertoriés dans un programme très cadré mais elle ne devait rien laisser au hasard et surtout ne rien oublier.

Le matin commençait à peine à lever la rosée, le soleil pointant le bout de ses rayons à travers les vitres de chaque pièce, réveillant doucement la maisonnée endormie. La jeune femme était, quant à elle, debout depuis quelques heures, en proie à l’angoisse et l’excitation qui précède les grands événements, bien trop rare ces temps-ci en l’absence de sa maîtresse. Paris et les voyages les avaient éloignés, elle et lui, de leur domaine et de leur gens, pour vivre les grands moments de ce monde.

Mais comme tout espoir n’est jamais perdu, un rendez-vous limousin les avait ramenés sur leurs terres, provoquant l’émulation d’une foule de personne. Il avait fallu tout organiser, préparer et commander pour que les adoubements en vue se fassent sans accroc et que la cérémonie soit mémorable. Les cuisiniers prépareraient dans quelques minutes le grand buffet qui sera servi aux invités, quand aux valets et femmes de chambre, ils s’occuperaient de disposer les fleurs et autres décorations. Foule d’invités feraient alors leur entrée, créant une explosion de vie dans ce domaine éloigné de tout. Certains venaient se faire anoblir, d’autre encore venait assister à l’événement, enfin il y avait aussi ceux qui venaient profiter du buffet et dévorer des yeux la Comtesse endimanchée.

Profitant du calme du petit matin, elle pressa le pas en serpentant entre chaque pièce pour rejoindre le poste de garde. Sa route s’acheva par une porte poussée et la chaleur apaisante des rayons du soleil sur son visage. Pas le temps d’en profiter toutefois, elle avait une liste à donner à Anicet. Le trouvant affairé à nettoyer ses chausses, sa démarche fut si silencieuse qu’elle le fit sursauter lorsqu’elle ouvrit la bouche.

Bonjour Anicet,
Prépare-toi car tu as du travail qui t’attends et la Comtesse compte sur toi. Aujourd’hui, un événement se prépare au domaine et nombre de personnes vont se présenter à toi pour te demander de leur ouvrir le passage. Voici une liste des invités que m'a fourni la maîtresse, ne te trompe pas et vérifie bien les noms. Dirige les vers le grand salon du domaine, je les accueillerai moi-même.
Je te laisse à présent, passe une bonne journée et sois vigilent.

Les ordres passés au garde, la jeune intendante avaient encore tant à vérifier qu’elle ne s’éternisa pas au poste et qu’elle se dirigea rapidement vers la salle des festivités.

**Anicet Le Ventru** Ven 2 Oct - 12:14

Un tour à droite, un tour à gauche, encore et encore. C'est passionnant la vie de garde. Si si si. Mais pas quand on la monte pour rien, la garde. Et ça fait un moment qu'il a vu personne franchir la porte tiens.

Ah mais voilà, l'intendante de la Comtesse. Joli brin de fille que cette blonde là. Il en ferait bien son casse croûte de la donzelle. C'est qu'elle doit avoir la peau douce et la cuisse fine. Aaaaah... S'il pouvait la choper au détour d'un corridor.... Sourire béat alors qu'il hoche la tête à ce qu'elle dit avant de réaliser en lisant la liste que ça fait pas mal de monde.

B'jour... Ah bon ben.. Oui d'accord d'moiselle Agnès. L' Comtesse peut compter sur moi. J'm'en vas ouvrir l'oeil pis l'bon. Moi qu'j'vous le dis.

La regarde repartir avec un soupir. Bon ben du travail mais pas de donzelle...

pat Ven 2 Oct - 23:59

Un temps pour chaque chose qu'on me disait toujours, mais là franchement j'avais pris un peu trop d'avance... J'avais longuement hésité entre camper en forêt jusqu'au jour de l'invitation ou venir à l'avance, quitte à me faire indiquer une auberge.

J'avais fini devant la poterne de la tour de garde et j'avais frappé...

Truffe à son habitude épiait de loin, couché dans les fourrés, près à bondir en cas de danger. Je souris, mon ami à quatre pattes était toujours à l'affut, mais je ne voyais pas ce qui pourrait me mettre en danger en cet endroit, si ce n'est que de me dire de repasser dans trois jours.

Une paille entre les dents, mon arc posé au sol et appuyé contre ma cuisse, j'observais les alentour, pesant les défenses du domaine et l'ingénuosité du bâtisseur. Peut-être pourrais-je me procurer une tenue correcte d'ici là, mais pour le moment c'est la voyageuse et chasseuse qui était là pour l'adoubement de son amie...

Rejetant ma longue chevelure brune en arrière, je souris en pensant à ce moment si important pour Vinou...

Lotx Sam 3 Oct - 1:20

Quatorze heures trente huit, lecture du courrier.
Comprenez bien, si par leur rang social certaines personnes -mettons, au hasard, un comte- pouvaient se permettre de ne rien faire de leurs journées, ce n'était pas pareil avec tous les fonctionnaires du château. Et, en l'occurrence, le gamin ne pouvait pas ostensiblement ne rien faire lorsqu'il était sensé travailler. La hiérarchie que ça s'appelait. Et c'est pour cela qu'il devait, pour chaque heure passant, trouver une activité lui permettant de faire semblant de travailler. Cela était fort incommodant mais néanmoins nécessaire à la pérennité de son poste.
Et à quatorze heures trente huit, donc, c'était la lecture du courrier.
En réalité, cette phase de "travail" -bien que ce terme soit employé un peu abusivement- lui prenait deu... trois bonnes heures. Et oui! Le temps qu'il termine sa lecture, qu'il fasse des petits tas avec ses lettres, qu'il les classe par catégories, puis les range, puis les dérange pour pouvoir y répondre, les reclasse... Bref, à l'heure où nous débutons la narration, il en était à la première phase.
Par habitude, preuve s'il en est que même pour les basses tâches l'on pouvait devenir expert, il voyait du premier coup d'œil les missives importantes qui méritaient son attention des autres. Et c'est ainsi que trois missives scellées de la main du comte, un rappel d'impôts, une dizaine d'ardoises de taverne et quelques plaintes pour "braillage nocturne" finirent immédiatement à la corbeille sans même avoir eu le sceau détérioré.
Les coupons de réduction pour les diverses tavernes environnantes furent, en revanche, précieusement rangés et triés.
C'est alors que subsista une missive... Mais pas le genre de missive habituelle... Le genre de missive que quelqu'un vous envoie pour que vous la lisiez! Rien à voir donc avec une quelconque note du prévôt ou de la députée. Qui donc pouvait donc bien vouloir lui écrire? Et pourquoi surtout?
Avec avidité, le pli fut ouvert et lu à voix haute.

Aloreuh... Sa grandeur Ewaële de la Boësnière, Comtesse de Laroche-Aymon, Baronne de Mirambel... Ah nan... Doit y avoir une faute, ça doit être baronne de Mirabelle en fait. Heum... Donc Baronne de Mirabelle, Dame d'Yssandon... ben mon vieux... Avec un nom pareil y doivent être bligé d'l'écrire quoquopart pour pas oublier comment qu'y s'appellent!
Sa grandeur... Ah ouais j'ai compris... C'est un couple de géants en fait. Donc Sa grandeur Nicotortue... gna, gna, gna... Eh bhé j'imagine pas à la maison... Y doivent pas oser se demander d'se passer l'sel de peur de s'tromper dans la quinzaine de noms quand y s'appellent. Heum... dite Virtuellevinou... Eh mais j'la connais elle! C'est Vinou!
Sont heureux de vous convier... gna, gna, gna... anoblissement... gna, gna... 3è jours du mois d'octobre...

Le garçonnet leva le nez du parchemin l'air ébaubi. Ben mon vieux sil s'y attendait à celle là!
Un grand sourire se dessina alors sur son visage.
Et c'est ainsi que, le samedi suivant, il endossa sa plus belle bure de Grand Prêcheur -à savoir la moins rapiécée de toutes- et se présenta au lieu dit.

Bonjoureuh! J'suis bien chez le baronne de Mirabelle? 'Paraît qu'on va m'anoblir!

Ben quoi? Il y avait bien écrit "assister à un anoblissement" non? Le gamin en avait donc logiquement conclu qu'il s'agissait du sien...

**Anicet Le Ventru** Sam 3 Oct - 20:55

Ca y est, ça commençe à arriver. D'abord une donzelle, moins jolie à mon goût que l'Agnès, parce que moins gironde, plus filiforme. Fin de toute façon, c'est pas prévu hein. Allez, de la distinction, du langage, de la prestance, on articule.

B'jour dame. C'est quoi v'te nom que j'puisse vérifier ma liste?

Bah c'est vrai quoi. Pas parce qu'elle est pas trop mal qu'elle peut passer la porte comme ça. Et voilà qu'un môme se pointe à son tour. Elle fait dans la garderie la Comtesse? C'est pas un goûter d'anniversaire pourtant qu'elle a dit l'Intendante.

B'jour. Z'êtes chez la Comtesse d'la Roche Aymon. Qu'est l'Baronne aussi. Et votre nom à vous c'est?

Nom mais des fois. Ah les invités c'est plus ce que c'était. En attendant les réponses, les pouces dans la ceinture, la bedaine en avant et les pieds bien à plat sur le pont levis, il les toise. Ferait beau voir qu'on lui réponde pas tiens.

Lotx Sam 3 Oct - 23:13

Le gamin considéra un instant ce garde qui ne reconnaissait même pas celui que l'on allait anoblir. Rah là, là... Remarquez, ce n'était pas de sa faute à ce pauvre homme... Allez, il serait magnanime, il ne le renverrait pas tout de suite.
Tâchant de sourire pour préserver les apparences, il entreprit alors de répondre... non sans employer le ton de l'évidence.

Ben... J'm'appelle Lotx, enfin! Vous savez bien, Lotx... LE Lotx! On vous a forcément parlé d'moua!

Levant les yeux au ciel.

M'enfin spa grave va. J'vous pardonne...
Alors oùquelé ma chambre? Les draps sont en soie? J'vais aller vouar tout d'suite pis vous me monterez mes p'tites affaires après, d'accord?

Ce disant, il montra alors d'un signe de la main, deux gros tonnelets, l'un de gnôle et l'autre de mirabelle qu'il avait emporté pour "consommation personnelle".

**Vinou** Dim 4 Oct - 0:10

Vinou ne savait pas si elle était en retard, en avance ou à l'heure. Ces derniers temps, elle avait perdu la notion de celui-ci. Ce qui pour une journée comme celle-ci était bien fâcheux et n'arrangeait pas les choses.

La journée avait pourtant bien commencé, par un léger soleil qui inondait de ses rayons le jardin de l'auberge dans laquelle elle s'était établie depuis son arrivée dans la ville des souvenirs heureux et moins heureux ... soit Angoulême. La jeune femme avait passé un long moment à observer celui-ci. Peut être réussirait-il à la réchauffer un peu ? Non pas qu'il faisait froid dans la pièce, mais il le faisait dans son corps et surtout dans son cœur. Depuis son arrivée dans la ville, c'était à croire que le passé revenait en force avec fracas et l'espérait-elle sans perte. Les mauvaises nouvelles et les désillusions pleuvaient sans discontinuer. S'il n'y avait pas eu son vieille ami Dama et ses hommes avec leurs rires et leurs plaisanteries, elle aurait fait demi-tour pour rentrer chez elle, dans la maison du Lac, à Sarlat qui était maintenant son refuge et sa ville. Mais ils étaient là et elle désirait passer le plus de temps possible avec eux avant leur départ et le sien, tout deux dans des directions opposées.

Peut être aussi qu'elle avait peur de ce qui allait se passer, qu'elle se demandait combien en reviendront, combien garderont en eux de terribles souvenirs des jours et des semaines à venir, combien ... oui combien ? Pour l'avoir vécu et le vivre encore, elle savait qu'oublier était la plus difficile des choses, que la mémoire pouvait être sélective mais qu'elle avait des limites dans sa sélection, des limites souvent mystérieuses et insondables.

Elle avait fini par se détourner de la fenêtre pour se diriger vers ses effets personnels. Elle avait imaginé se préparer avec l'aide de Dame Ilona et sous l'œil amusé et canaille de sa fille, Matthéa. Elle avait même imaginé assister avec elle à une partie de la cérémonie. Les événements en avaient décidés autrement, elle s'était retrouvée seule dans une ville qu'elle n'appréciait pas plus que cela pour s'apprêter.

Vinou avait fait réserver une carriole pour son déplacement, elle aurait préférer venir avec son étalon Mahes mais vu sa tenue, elle ne pouvait se le permettre. Le chemin fut plus long dans ces conditions et lui laissa tout le loisir de se changer les idées pour arriver dans des conditions dont elle supposait qu'elles seraient bonnes. Le domaine de Boësinère-Brassac se dressait à présent devant elle. Le cocher s'arrêta devant le poste de garde afin qu'elle puisse se présenter.

Elle sourit contente de revoir la rouquine en son domaine. A nouveau, les souvenirs refaisaient surface ... La jeune femme se revit Touraine, sa terre natale et revit le moment où Ewa avait fait son entrée en taverne. Vinou était, comme bien souvent, plongée dans ses pensées mais aussi rongée par l'incertitude. Beaucoup d'hommes du village, dont le sien, étaient partis pour ce que l'on appelait désormais la première guerre de Bretagne. Elle était sans nouvelles de ceux-ci et présentait le pire lorsqu'une inconnue était arrivée. Elles s'étaient observé pendant un court instant, un courant était passé entre elles comme si une sorte de reconnaissance les avaient liées. Sans vraiment savoir pourquoi ni comment, elles s'étaient mises à discuter, la rousse faisait partie de l'armée et allait là où son homme et ses amis étaient pour défendre, aider et servir. Chose que Vinou aurait aimé faire mais que son état ne lui permettait pas. La soirée avait passé rapidement, probablement trop à son gout mais elle en avait été heureuse et espérait que tout se passerait bien pour sa nouvelle connaissance.

La fin de la guerre avait sonné le début d'une nouvelle vie pour la jeune femme et elle avait décidé de la refaire ailleurs, en Périgord. Le cœur gros, elle avait quitté ses amis pour fuir ce que sa mémoire sélective ne lui avait pas permis d'oublier. Durant son voyage, elle avait eu l'agréable surprise de retrouver celle qu'elle avait croisé quelques temps auparavant. Celle-ci était installée à Rochechouart, ville dans laquelle Vinou s'était arrêtée un moment pour attendre son accompagnateur qui avait oublié le départ. Les deux jeunes femmes s'étaient reconnues pratiquement de suite et la conversation avait débuté comme si aucune séparation n'avait eu lieu. La Sarladaise aimait le caractère franc et fort de la futur ex-Limousine. Elle aimait sa façon de dire les choses quand elle le pensait. Pour cela elles se ressemblaient beaucoup.

Le garde arriva enfin, Vinou lui sourit, de ce sourire qui pouvait agacer certaines personnes mais dont elle ne se départissait jamais. Elle s'annonça de sa voix douce et chaleureuse.

Bien le bonjour à vous. Je suis Vinou et attendue pour la cérémonie.

kahhlan Dim 4 Oct - 1:56

Roooo le limousin !! ah le Limousin et son lot d'interrogations en tout genre !!! Kah heureuse de trouver le moyen
d'échapper pour quelques heures aux tensions de Limoges ..
De toutes ...tensions ou pas il fallait bien se résoudre à la patience de l'attente ..les nouvelles elle ne les apprendraient qu'une fois qu'elles les auraient vécues et de ses yeux vus ..

Une invitation à se rendre à l'anoblissement de Vinou ..enfin de dame Virtuellevinou dicte dame Virginia , un nom qu'elle découvrait et qui d'après son humble avis lui correspondait parfaitement ..
Bin voilà ..le soucis de Kay était son sens de l'orientation ..après s'être chiffonnée avec Philibert et puisque Théo avait décidé de ne pas l'accompagner pour des raisons personnelles .. elle avait mis des lustres à trouver le domaine ..

Philibert égal à lui même ne voulait pas lui sous entendre qu'il avait eu raison à la première croisée des chemins .. et ils avaient tourné viré durant plusieurs heures avant d'atteindre le domaine ..

Elle descendit de cheval donnant les rênes à son escorteur et ami qui lui, se fichait éperdument de ce qu'il pouvait bien se passer en intérieur ..sa principale tâche étant de l'accompagner sur toutes les routes et de veiller à ce qu'elle reste en vie ..

Là cela devenait de plus en plus compliqué ..il lui avait expliqué que nombres de personnes se retrouvait sans le sou et heureux encore d'avoir la vie sauf et que d'autres moins heureux devaient subir ou les sacrements d'un curé de service ou les bons soins d'un bon médicastre ..

Mais la dame avait son caractère et après avoir reçu cette invitation, elle avait déjà décidé .. peu importe les aléas de la route ..et peu importe qu'elle soit accompagnée de Lui ou pas .. c'était là une autre histoire et elle ne s'en mêlerait pas .. certes non !

Elle se rendrait à cet anoblissement un point c'est tout !

Arrivée devant la grande porte, consignes à Philibert pour sa jument Faënora et pour sa malle contenant la toilette approprié ..à savoir sa robe Blanche , ceinture et col offert par Lui .. son coffre à bijoux ne contenant plus grand chose en orfèvrerie puisqu'elle en avait laissé la teneur chez elle et que les simples bijoux qu'elle avait en possession étaient posés à même ses doigts et son cou ..

Ambre d'une première bague et Anneaux de promesses futures , au doigts et cou .. une petite clé également qui ouvrait sur le tiroir secret de cette magnifique boite ..

Philibert lui promit de porter le tout dans la pièce qui lui serait réservée ..

Elle le salua sans manquer de le remercier vivement ..il n'imaginait pas à quel point sa présence à chaque fois la rassurait .. cet homme entre deux âges savait toujours et surtout avait toujours les mots qu'il fallait pour lui faire redresser la tête ..

Une silhouette … kah passa sa main dans sa chevelure .. cette silhouette devant la porte …

Machinalement elle remit sa tenue de voyage en ordre .. s'approchant certaine de cette silhouette tant aimée et au combien délaissée ces derniers temps .. faute à qui à quoi .. non ne pas se pencher de suite sur les priorités ..rien n'excusait son manque de communication .. son fils avait grandi soit mais il n'en restait pas moins son fils … Loxt se trouvait devant la porte , elle n'en était pas plus étonnée que cela sachant
combien Vinou avait apprécié travailler avec lui ..

Une autre silhouette, et celle là était de source sure, vu le port élégant et au combien reconnaissable, ne pouvait appartenir qu'à Vinou ..

D'un pas qui se voulait sur .. elle s'approchait de lui sachant pertinemment qu'il détestait les bises traditionnelles et préférait à celles là une rasade d'eau bénite selon lui ..

Elle ne le contredirait pas ..il l'avait convertie il faut dire .. pour sur qu'il avait eu du mal mais il l'avait converti ..et c'est souriante qu'elle sortit de sa besace, non pas un sachet de gingembre mais une petite flasque d'eau de mirabelle sortant droit du verger familiale ..
Un chatouillis dans le dos … et elle lui offrait cette flasque ..

Loxt !!!!! mon chaton d'amour !!!!! quel bonheur de te rencontrer icelieu .. alors toi aussi hein !!!

Dieu qu'il est bon de te revoir !!!

Puis se tournant vers Vinou , la salua à son tour en s'inclinant légèrement .. puis sans se soucier du garde .. la serrant dans ses bras en lui murmurant ..
Merci Vinou pour cette invitation, je suis venue seule et je suppose que vous en connaissez les raisons ..peut -être changera t-il d'avis mais quoiqu'il en soit ses pensées sont avec vous en ce jour ..

Elle l'embrassa sur les deux joues et lui murmura ..
vous méritez grandement ce qu'il va vous arriver et je suis honorée de pouvoir assister à votre anoblissement .

Elle se tourna vers Lotx ..puis vers Vinou et enfin vers le garde

Ah voui monsieur le garde , je suis
Kahhlan et j'aimerai également comme cette dame et ce jeune sir , pouvoir accéder à l'entrée du Domaine.

Elle lui offrit un radieux sourire en attendant sa réponse .

pat Dim 4 Oct - 10:05

Ecoutant le garde à l'allure quelque peu comique, je lui souris bonjour Messire le gardien de ce beau domaine, je suis Pat. Je suis attendue pour l'adoubement de Dame Virtuellevinou.
Une voix déjà entendue dans une célèbre église de ma connaissance s'exprime dans mon dos et je me retourne.

Messire le prêtre-écuyer bonjour ! Je suppose que nous sommes là pour la même occasion. Je sais que Vinou vous apprécie et que Mahaut également, ce sont à mes yeux deux garants hors paire ! Je crois que voilà un garde qui prend son métier très à coeur, c'est rassurant par les temps qui courent ne trouvez-vous pas ?

Le bruit d'une carriole me fait me retourner complètement et j'en vois descendre Vinou. Heureuse de la croiser avant la cérémonie, je constate avec désolation la fatigue sur son visage et une certaine tristesse mal masquée. Je m'avance à sa rencontre oubliant complètement mes deux interlocuteurs... Vinou ! Tsss tsss qu'elle est cette petite mine ! C'est ton jour aujourd'hui alors efface moi tout de suite ce que je lis sur ton visage. Je veux te voir resplendissante et ma fois quand je vois ta tenue pfiou c'est plutôt bien parti ! Dis on va pouvoir se rafraîchir hein ? Parce que je vais pas non plus jouer les mal fagotées de service ! J'ai quand même une robe, bon d'accord toujours la même, mais j'ai quand même apporté une robe ! Je la prends dans mes bras et l'embrasse avec tendresse, la prenant par le coude je l'entraine vers la poterne.

Soudain une autre arrivée, une jeune femme qu'il me semble avoir déjà aperçue autour du lac de Sarlat, je m'écarte la laissant à ses retrouvailles...

kahhlan Dim 4 Oct - 16:22

Le garde les regardait les uns après les autres ..
Kah, s'étant aperçue de de ses impolitesses envers une dame qu'elle venait de reconnaître se tourna vers cette dernière ..

Dame Pat, il me semble ?
Pardonnez mon impolitesse de ne pas vous avoir salué plus tôt, il y a des jours hein ... n'en dira pas plus sur son soupir ..

Je suis Kahhlan, et nous nous sommes quelque peu croisée en Sarlat, ravie de vous revoir à nouveau.
Elle s'inclina légèrement ..

hrp:{ Désolée Ljd Pat, je n'avais pas les yeux en face des trous hier et j'ai cru que vous étiez déjà entrée ^^}

pat Dim 4 Oct - 18:40

J'éclate de rire, bien le bonjour Dame kahhlan, ne vous inquiétez pas, il n'y a aucun souci. Nous sommes tous quelque peu fatigués par le voyage et déboussolés par une si jolie bâtisse... Tant de magnificence et de prestance, moi ça m'impressionne !

Et puis ce garde ne fait que son travail, il suffit juste que nous prenions notre mal en patience et je suis sûre qu'ensuite nous pourrons nous rafraîchir et deviser à foison !

Commençant à taper du pied en regardant le garde, je me demande si nous sommes sensés coucher là...

hrp:{ Rhooo mais c'est rien, c'est le garde qui le dit lui-même Pat est toute filiforme, on la remarque pas normal... lol!

}

Ela de Diesbach de B. Dim 4 Oct - 22:21

L'invitation reçue quelques jours auparavant, la Blanche avait prévenu de son absence auprès de ses supérieurs. Sa cape virevoltant derrière elle du fait de l'allure, sa capuche recouvrant sa tête, elle avait réussi traverser le Bourbonnais-Auvergne et le Limousin sans trop de problème. Juste quelques ivrognes qui voulaient surement faire leur petit entrainement... mais si seulement ils arrivaient à se battre convenablement face à une Dame... ils ont vite fait demi-tour....

Des heures durant, la Blanche galopait à travers champs afin de rejoindre le Château de la Boësnière-Brassac où se déroulerait l'anoblissement d'une personne qu'elle considère comme "amie" : Virginia, dicte VirtuelleVinou.
Arrivée près de ce Domaine, la Blanche enleva sa capuche, laissant voir une couronne de Dame orner sa tête et où sa chevelure bouclée pût se déployer sur ses épaules.

Du monde se trouvait déjà devant les portes...
D'un geste habituel, la jeune femme descendit de cheval et se dirigea vers les personnes, tenant fermement les brides de sa jument.

Le bonjour à vous... dit-elle calmement avec un sourire aux lèvres. Il ne me semble apparemment point nécessaire de dévoiler la raison de ma venue.
Dans tout les cas, Ela de Diesbach de Belleroche, Dame de Montferrand-du-Perigord.
Comment allez-vous ?

**Vinou** Dim 4 Oct - 23:27

Elle qui pensait être en retard pour la cérémonie s'était largement trompée. Elle semblait plutôt en avance, bien en avance. Elle en fut contente car cela lui permit de discuter un peu avec les personnes présente avant d'entamer le protocole. Parce que franchement, le protocole, ce n'est pas ce qui seyait le plus à la jeune femme. Faire des simagrées, des minauderies, des manières ou autres, ce n'était vraiment pas dans ses habitudes.

Le garde semblant un peu sourd, Vinou descendit de sa carriole pour se dégourdir un peu les jambes. Après un tel voyage, cela ne pouvait pas lui faire de mal, que du contraire. N'étant pas la seule à attendre, elle se joignit au groupe.

Coucou Grand Prêcheur et Porteur de Parole. Com...

Loxt !!!!! mon chaton d'amour !!!!!

Vinou éclata de rire en entendant Kah appeler ainsi son fils. Il ne pouvait bien évidemment que s'agir d'elle. La jeune femme l'appréciait beaucoup et la serra dans les bras.

Je sais qu'il ne viendra pas Kah, j'en connais les raisons et je ne suis pas aussi certaine que vous que ses pensées m'accompagnent. Mais ainsi va la vie. Merci d'être venue, cela me fait vraiment très plaisir.

Pat était là aussi. Elle avait toujours les bons mots aux bons moments. L'entendre et la voir fit chaud au cœur de la jeune mère. Elle était bien plus qu'une maie pour elle, c'était presque une sœur. Elle ne sut que lui répondre mais en la serrant dans les bras, elle essaya de le lui communiquer.

La Blanche fit son arrivée. Avec panache et grâce comme toujours. Qui aurait pu penser qu'elles deux pourraient devenir amies ? Certainement pas Vinou et pourtant, en apprenant à la connaitre, sous son véritable jour elle avait découvert une jeune femme courageuse, forte et pleine d'humour.

Bonjour Dame Finute. Vous avez fait bon voyage ?

**Anicet Le Ventru** Dim 4 Oct - 23:43

Et mais voilà que ça s'accumule aux portillons si on peut dire. En voilà du beau monde d'un coup. Liste à la main il cherche les noms, préfère pas répondre au mioche. Attendu, attendu.... Tssss.

Oh là douc'ment hein. Alors.... Vous.. Oui... Vous.... Aussi... Vous euh.... Ah oui aussi..

Bon si tout l'monde veut bien passer les portes et s'diriger vers l'salon.

Il se pousse, laissant passer le troupeau, vérifiant au passage que personne ne resquillait.

pat Lun 5 Oct - 14:24

A l'arrivée de Dame Finute, je souris, bon ben voilà que le sourire de ma Vinou s'élargit, une bonne chose... Enchantée de vous voire Dame, je vous avais croisée il y a quelques temps en Bergerac avec l'ancien Comte, et oui quelques temps en effet...

Ahhh ce n'est pas trop tôt Messire le garde, nous commencions à prendre racines voyez-vous ! Et bien Vinou, qu'en penses-tu ? Le salon ? On y va ? Heu... enfin vous y allez hein ! Moi j'attends quelqu'un et on arrive de suite... Allez oust ! Filez !

En attendant je jetais quelques oeillades incendiaires au garde histoire de m'occuper un peu...

Bon elle fait quoi la Bryn, j'ai soif moi !

Un galop se fait entendre et je reconnais mon amie, heuu... je crois la reconnaître...

Rhoooo mais t'es en robe !!!!! Pliée de rire je la regarde venir à ma rencontre avec sa mine renfrognée des grands jours...

Brunhilde Lun 5 Oct - 14:42

C’est à bride abattue que Bryn arriva au poste de garde. Non qu'elle aimât particulièrement ces cérémoniaux continentaux, souvent obséquieux et guindés. Non qu'elle eut hâte non plus de taper dans le buffet... (Y'en a un de prévu au moins, je suis venue de loin quand même)... Mais elle était en retard tout simplement.
D’autres contrariétés l’accompagnaient également… Pour faire plaisir à Virginia, elle avait dû sacrifier son confortable tartan contre une de ces infâmes robes… de filles… beurk…Et donc seller son cheval, comme les dandinets locaux… Beurk de beurk… Son étalon lui avait fait remarquer pendant tout le trajet, l’inconfort et la perplexité dans lequel le plongeait cet accessoire farfelu… Comme beaucoup d'impétueux mâles, il était en effet bien plus facile à manier à la cuisse…
C’est donc dans une robe, les fessiers en partielle décomposition, les bras raides d’avoir retenu Kulhwch et l’humeur de chien qui ne la quittait presque jamais, qu’elle se présenta aux grilles…

Ca se pressait déjà à l'intérieur… Pourvu qu'ils n'attaquent pas le buffet sans elle… Elle reconnut Pat et sentit instinctement qu'elle était l'objet de son hilarité…

Ne commence pas non plus, toi ! J'ai déjà assez de Kulhwch... Lui, c'est décidé de toutes façons... Je vais transformer l'étalon en bout-en-train... J'ai l'air de quoi maintenant... Un paquet de chiffons... Tu veux bien rester une seconde à l'arrière avec moi, le temps que je calme la bête ?

La question restait de savoir si elle parlait d'elle-même, en ces termes peu glorieux, ou du vilain frison qui finirait peut-être en steak tartare... Nuance importante, certes, mais qui ne nuira pas à la suite du récit, je vous rassure de suite.

pat Lun 5 Oct - 14:52

Toujours pliée en deux, je l'écoute et essaie de reprendre mon sérieux ben vu la taille de Bryn je vais pas tenter le diable hein ! Si elle me met une torgnole je vais voler jusqu'à Sarlat...

Bon te fâches pas non plus ! Mais avoue que c'est une première de te voir en robe, regarde moi ! Je suis toujours en tenue de voyage, je pensais me changer à l'intérieur, mais les autres invités, et Vinou la première, sont tous en grande tenue, donc je pense que je vais me changer ici... T'en dis quoi toi ?

Me mordant la lèvre pour ne pas rire à la tête qu'elle fait, je jette un coup d'œil à son canasson qui n'a pas l'air commode...

Brunhilde Lun 5 Oct - 16:16

Bryn regarda son amie (NDT : enfin la terminologie exacte pour des amies qui se foutent de vous, c'est "pestes"). Effectivement Pat n'était pas tout à fait, tout à fait dans le ton par rapport aux atours dont elle-même s'était affublée et tous ce qu'elle avait pu apercevoir de cette grille... Elle réfléchit un instant et se rappela soudain, le moyen qu'elle employait alors jeune femme, pour se changer lorsqu'elle descendait sur la grande île...

Qu'à cela ne tienne ! Pat ! J'enlève cette selle, je déplie la couverture... Et tu peux te glisser derrière Kulhwch ! Tu as de la chance d'être moins grande que moi, tu devrais passer inaperçue derrière lui... Tiens ! Passe sur le flan gauche...

pat Lun 5 Oct - 16:36

Me planquer derrière une couverture ? Quelle drôle d'idée ! Je n'ai jamais été pudique pourquoi me cacher, mon corps n'a aucune honte à se montrer que je sache ! Préférant me taire et surtout ne pas la contrarier, je lui souris...

Bon si ça peut te faire plaisir de ménager ma pudeur... ou la tienne d'ailleurs... Pas de souci, je vais me glisser entre ton canasson à l'air aussi aimable que toi et ta couverture heuu... Tu sais qu'elle pue ta couverture !

Fronçant mon nez révélateur de fossettes, je me dirige vers l'orée de la forêt... Bon tu me gardes tout ça hein Truffe, et tu vas pas baguenauder je ne sais où, c'est que j'y tiens moi à mes armes hein !!! Papouillant mon loup qui en avait vu d'autres, je dépose mon arc et mon carquois, ainsi que mon épée et mon bouclier. La dague je la garde... on ne sait jamais...

Après une dernière caresse à mon poilu, je me dirige vers Bryn et sa monture que je décidais d'appeler en mon fort intérieur "la carne". Voilà je suis prête à m'effeuiller et à rincer l'œil de ton canasson !

Refronçant le nez à l'approche de sa fichue couverture, je me glisse entre celle-ci et "la carne" qui me regarde d'un œil torve qui ne me dis rien qui vaille... Au fait ! T'as l'intention de regarder ? Parce que sinon faut peut-être que je te prévienne avant du spectacle qui t'attend...

Sans attendre sa réponse, je commence à retirer mes chausses...

Brunhilde Lun 5 Oct - 16:58

Tu as pris tes armes avec toi ?

La question fuse comme la divine substance d'un bourgeon trop longtemps abstinent... Bryn reste interloquée... Venir à un adoubement avec toute l'artillerie sarladaise... Elle relève alors sa jupe pour révéler ses interminables jambes et dévoiler, à la hauteur de la jarretière, une main gauche (la sienne, pas celle de ma soeur dans la culotte d'un zouave).

Ben, moi j'ai que ça ! Dit-elle et relevant alors la tête vers Pat :

Qu'est ce que tu fais sous ma couverture de selle ? Ca m'étonnerait que Kulhwch supporte longtemps cette proximité... Moi je te proposais juste de te servir du cheval et de la couverture comme paravent, pas comme tente de campement...

pat Lun 5 Oct - 18:53

Ben évidemment que j'avais pris mes armes, elle croyait quoi elle que j'allais rentrer dans une autre province sans prendre soin de mes belles miches ! Bryn t'es dans la COPA enfin ! Tu sais bien qu'on se ballade pas toute nue non plus ! les routes ne sont plus sûres je te rappelle pfff !

Bon et puis arrête de dire n'importe quoi, je suis pas sous la couverture mais derrière, faut dire que si tu me laissais plus d'espace... Arrête de me coller maintenant !

Essayant de me ménager un espace vital, sans me coller à "la carne" je force un peu Bryn à reculer... Bon je peux continuer à me déshabiller ou je le fais sans couverture hein ! Moi ça me gène pas depuis le temps que je me déshabille au lac sans me préocuper de la présence des autres...

Joignant le geste à la parole, j'entreprends de défaire ma cape...

Brunhilde Lun 5 Oct - 19:20

Bryn s'écarta à la charmante injonction de Pat...

Si le frison renaclait, tant pis...
S'il ruait, tant pis...
Elle s'amuserait à voir Pat se demener avec la perle noire...
C'était pas un petit gardon du fond du lac, le Kulhwch... Se laisserait pas impressionner par les appats de la dame... Quand on porte le nom d'un héros victorieux, c'est pas de la donzelle sous cape, qui le ferait rire !

Naan, tant pis...
Pour l'instant Bryn avait froid, faim et mal aux dents... Naan, pas mal aux dents... Ca c'était juste pour attirer l'apitoiement du lecteur... Elle a de très bonnes dents, Bryn !

Ben dépêche-toi quand même ! Au rythme où tu vas, Vinou sera à la tête du saint empire avant que tu aies enfilé ton vêt d'apparat !

Vonafred Lun 5 Oct - 19:38

Le jeune seigneur arrivait de loin, son destrier écumait comme jamais.
Vêtu de fer et en arme, le Capitaine du Périgord Angoumois avait voyagé toute la journée à un train d'enfer, quittant brièvement son armée mobilisée.
Arrivant devant les portes...deux visages connus...mais que faisaient elles ?...Il se rapprocha un peu, au pas et détournant soudain le regard, un large sourire aux lèvres, préféra héler la garde.
-Hola, la garde quelq'un ouvrez par la Mordieu...Je suis Louis Vonafred de Dublith
Puis regardant les deux Donzelles, tout en restant à respectable distance.
-Dame Patbis,Dame Brunhilde...je suis fort aise de vous voir céans...Il ne put refréner un discret sourire.
La garde semblait muette,Il poussa alors sa monture en diréction des autres "invités",proches du corps de garde,bien décidé à se faire ouvrir les portes.

CANA,une autre idée du Périgord Angoumois.
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pat Lun 5 Oct - 19:41

Elle était vraiment d'une humeur épouvantable ! Décidément je la préfère en tartan elle est plus drôle et presque moins revêche pfff tu sais quoi ? Et bien moi je t'attends gentiment pour pas que tu rentres toute seule et voilà le résultat, j'ai le droit à une harpie qui grogne et qui me menace pffffffffffffff

Me disant que la plaisanterie avait assez durée et que de toute façon le garde s'en fichait comme d'une guigne, il ne nous restait plus qu'à aller boire, donc autant en finir...

Défaisant mes braies et mes bas, je m'attaque au corset et à la chemise...
Soyez sexy qu'ils disaient dans l'almanach de Messire Pirelli, j't'en ficherait oui ! Moi je suis plutôt braie et chemise et puis hop t'enlèves tout et t'es tranquille... Mais non faut être jolie, avoir l'air féminine, faire collection de robes en tout genre, ben moi j'en avais qu'une celle de mon baptême et c'est tout ! Et ils la verraient encore longtemps, pourquoi faire des dépenses inutiles, ça servait à rien de toute façon et puis pour travailler dans ma forge, courir les champs, monter dans ma barque, ramper dans la mine ou grimper sur les remparts... franchement !

J'étais nue comme un ver lorsque je ressentie comme un grand moment de solitude... Heuuu... Bryn chérie, tu veux bien me passer ma besace qui est posée contre la poterne ? Tentant le sourire d'ange et le regard suppliant, je commence à me dandiner car "la carne" a l'outrecuidance de ne renifler mes jolies miches pommelées... Ben en fait y'a urgence là, tu peux mettre un peu d'allant dans ta démarche s'il te plait ?

Et là ! La décomposition totale, Von qui arrive...

Brunhilde Lun 5 Oct - 19:49

Ah ben oui, il pouvait être fort aise le bougre de Prigonrieux... Il avait mis un temps certain à détourner le regard après avoir tant fixé la croupe de Kulhwch, le capitaine... A moi que ce ne soit à celle de Pat... Allez savoir...

Bryn tendit à une Pat médusée... une besace contenant sa robe de baptême... comme si la suppliciée allait droit au bourreau.

Ben tu voulais qu'un garde te remarque, t'as le major-général de la garde qui t'a bien remarquée là !

Et de partir d'un éclat de rire qu'elle arrivait maintenant à maitriser... pour ne plus ressembler à son cheval...

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